Réflexes Archaïques
Qu’est-ce qu’un réflexe archaïque ?
Un réflexe c’est un mouvement involontaire, une réaction automatique du corps à un stimuli sensoriel extérieur spécifique.
On se souvient tous du bébé à qui on donne le doigt et qui s’agrippe avec sa main, là se situe un réflexe.
Dans un schéma de construction normal, le réflexe émerge dans la vie intra-utérine et durant les premiers mois de vie du bébé. Il mature pendant la naissance et s’intègre durant la première année de vie de l’enfant pour laisser place aux mouvements volontaires, à la motricité volontaire. On dit que le réflexe est intégré lorsqu’il a joué son rôle et posé les fondations pour ensuite « se ranger ».
Que se passe-t-il lorsqu’un réflexe n’est pas intégré ?
Un réflexe qui n’est pas intégré entraine des « gênes » diverses. Comme l’explique Paul LANDON, le concepteur de cet méthode, c’est comme si l’enfant ou l’adulte marchait continuellement avec un cailloux dans la chaussure. Or, nous ne pouvons pas avancer avec l’entièreté de notre potentiel avec une « gêne ».
Aussi, en réintégrant les réflexes qui ne sont pas inhibés, nous permettons de libérer la gêne empêchant le déploiement de toute la potentialité et empêchant, notamment, un apprentissage de la vie serein pour l’enfant…
Cette méthode est un formidable complément des outils de rééducations existants (psychomotricien, orthoptiste, orthophoniste etc…).
Pourquoi faire une séance en réflexes archaïques ?
L’intégration des réflexes archaïques favorise le développement global et l’accès au potentiel. Les réflexes interviennent dans la mise en place de nombreuses compétences.
Aussi, une mauvaise intégration peut avoir un impact sur
- La sphère corporelle
- La sphère cognitive
- La sphère émotionnelle
Les comportements possibles en cas de réflexes non intégrés :
- enfant ayant reçu un diagnostic DYS, TDA/H ; difficulté dans l’apprentissage de la lecture, l’écriture ; enfant agité ; difficulté à écouter se concentrer ;
- gestuelle maladroite ; brutalité involontaire ; problème de coordination
- Enfant étiqueté « timide » ; « peureux » ou à l’inverse « agressif » « colérique » ; hypersensibilité aux stimulations extérieures
- immaturité émotionnelle ; manque de confiance ; menace du « collectif » du groupe ; difficile adaptation aux situations nouvelles
Comment se déroule une séance ?
Cette méthode se base sur la connaissance de plus de 20 réflexes principaux. Lors d’une séance, un « état des lieux » est, donc, réalisé sur ces réflexes. L’état des lieux se fait à partir de vérifications basées sur la réalisation de mouvement du corps ou de la stimulation de certains points de corps.
En suivant, on retiendra le réflexe non-intégré prioritaire.
Des exercices seront proposés et effectués durant la séance. Et d’autres seront à effectuer chez soi enfin de renforcer le travail et arriver à l’intégration dudit réflexe.
Cet exercice doit être réalisé tous les jours et durant une période de 4 à 6 semaines un bon mois pour garantir la libération future du réflexe.
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